Vision quantique de l’humain

Vision quantique de l'humain par Lucie Grobéty ©Claude Grobéty

A propos de la vision quantique de l’humain

J’entends souvent mes contemporains déplorer « la perte des valeurs ».

Mais, au lieu d’être  » perdues », ne sont-elles pas égarées dans la profusion de celles qui prétendent s’imposer?

Il convient de les traiter comme ces pièces de monnaie que l’on mordait pour vérifier qu’elles étaient de  » bon aloi ».

Cependant, comme le jugement s’établit au niveau quantique de la matière, on ne peut mordre leur corps matériel, il faut établir la valeur de ces valeurs par les actes qu’elles engendrent.

L’étalon est simple, pour être en accord avec « l’humain », les valeurs ont le souci de l’équilibre et de la liberté de chacun.

Si tel est le cas, les valeurs d’apparence étrangères et particulières peuvent être universelles.

J’ai toujours ressenti le désir et le besoin d’écrire et  j’ai enfin trouvé la substance de mon écriture quand j’ai vécu avec l’œuvre de Claude Grobéty.

Car il incarnait dans son dessin le « premier regard » que tout humain se doit de pratiquer pour ne pas subir le carcan du dogme, tout en appréciant et en profitant de l’héritage de nos anciens.

Cependant, avec le témoignage de cette pratique, l’idée s’est imposée à moi de la nécessité pour la philosophie d’intégrer les découvertes scientifiques du début du XXe siècle sur la nature de la matière. Elles concernent au premier chef la nature de l’humain chez qui le cerveau, capable de créer un monde virtuel, fonctionne au niveau quantique de la matière.

L’analyse du comportement de cet « animal métaphysique »  qu’est l’humain est édifiante pour affronter avec lucidité les questions éthiques et pratiques de cette époque et pouvoir  éluder  bien des embarras de confusion.

L’humain possède une vision double, celle de ses sens avec ses yeux physiques pour le monde matériel avec celle de la vision quantique de son esprit pour la réalité vécue qui n’a pas de corps. Cette vertu est un grand pouvoir qui peut être mal employé et devenir dangereux et mortifère.

Le plan de ce magazine présente, deux fois par mois, un extrait de livre, dont on peut trouver le nom et la synopsis dans la bibliographie, suivi de deux images de Claude Grobéty, estampe, dessin ou peinture, qui encadrent un poème de Lucie Leroy, et s’achève par un autre extrait d’un livre différent du même auteur.

Il y a peu de citations, avec cependant quelques liens, mais « le poète » est souvent appelé pour figurer tous les esprits, célèbres ou inconnus, qui contribuent à meubler notre héritage mental et spirituel.

Pour l’ouvrir, il faut cliquer sur Magazine Bimensuel puis sur le Chapitre publié pour la quinzaine.

 Lucie Leroy-Grobéty

Jamais le tocsin n’avait chanté si pur
quand, leur dieu mort,
il fallait s’éveiller,
quand la sérénité,
mordue par la vision déçue de l’appris qui s’émiette
et l’esprit chaoté d’une amère disette,
il fallait s’aguerrir
et vouloir d’un bond fauve
se hausser, hors le champ des confiances acquises
vers l’âpre création d’un horizon nouveau.

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